Adaptez-vous au caractère de vos collaborateurs
Chacun de vos collaborateurs est unique, avec ses bonnes et ses moins bonnes particularités, mais certains travers peuvent parfois vous poser des problèmes.
La liste ci-dessous – volontairement caricaturale – énumère les types les plus fréquents et les précautions à prendre dans chaque cas :
• La “diva” : La combinaison d’une intelligence brillante, d’une forte personnalité, d’une
formation poussée et d’un parcours professionnel réussi conduit à un individu supérieur (et qui le sait). Il risque de se sentir rapidement à l’étroit.
Essayez ça : Confiez lui des responsabilités à la hauteur de ses talents. Ayez un oeil constant sur ses collaborateurs, car il peut lui arriver de les malmener ou de les écraser par des exigences qui les dépassent. Surveillez aussi ses proches collègues, car l’ombre qu’il leurfait peut entraîner chez eux des réactions négatives (jalousie, critiques, etc.).
• L’ ” anarchiste ” : Doté d’un fort esprit d’indépendance et d’une grande confiance en lui, il n’hésite pas à formuler des opinions totalement originales, et à adopter un comportement tout à fait anti-conventionnel.
Essayez ça : Chargez le de missions importantes dans lesquelles il utilisera son imagination et sa capacité de remise en cause. Mais fixez des limites précises aux règles et procédures qu’il peut se permettre d’enfreindre impunément.
• Le “chien fou”. Son ambition, son énergie et son impatience l’amènent parfois à quelques précipitations dont ses collègues et ses collaborateurs font les frais.
Essayez ça : Ne vous laissez pas tromper par ses manœuvres, ni distraire par ses exigences et ses plaintes. Montrez que vous jugez sur pièces et non pas en fonction du bruit qui est fait.
• Le “Patriarche”. Ancien dans l’entreprise, avec un passé de bons et loyaux services, il est sans doute arrivé au sommet de sa carrière. Il ne manifeste plus beaucoup d’énergie mais il revendique honneurs et reconnaissance pour “services rendus”.
Essayez ça : C’est peut-être le moment de le “promouvoir ” à un poste moins opérationnel et dans lequel il se sentira important et écouté. Parlez-en avec lui.
• Le “Prétentieux”. Sûr de lui et quelque peu imbu de sa personne, il semble prendre plaisir à contredire ses partenaires (vous et /ou ses collègues) en public.
Essayez ça : Quels que soient ses mérites, exigez qu’il respecte le tact et le savoir faire indispensables à tout travail en équipe. Ceci dit, admettez qu’une certaine franchise ne nuit pas à la clarté des relations de travail et peut même souvent être salutaire.
• Le “fragile”. Une personnalité particulièrement complexe et /ou des difficultés personnelles créent en lui le besoin constant d’être stimulé et complimenté, et le rendent vulnérable au
moindre commentaire négatif.
Essayez ça : Expliquez clairement à l’intéressé que vous ne pouvez pas passer votre temps à le rassurer sur sa valeur et ses mérites et que, tout compte fait, son plus gros défaut est, justement, sa fragilité et son insatiable besoin dêtre choyé.
• Le “hérisson”. Constamment sur la défensive, piqué à vif à la moindre remarque, il peut devenir agressif s’il se sent personnellement menacé. Cette susceptibilité exacerbée traduit souvent un problème plus profond, notamment le stress, lui même pouvant résulter de diverses causes (manque de confiance en soi, manque d’organisation, difficultés relationnelles, problèmes personnels, etc.).
Essayez ça : Abordez le problème avec l’intéressé, en lui montrant les conséquences néfastes qui en résultent. Voyez si la solution ne pourrait pas être recherchée dans une meilleure adaptation du poste à l’individu (mais ne vous posez pas en psychologue).
• Le “lunatique”. Les changements brutaux de son humeur, sa nervosité subite, son irritabilité périodique mettent à rude épreuve les nerfs de ceux qui l’entourent.
Essayez ça : Faites lui remarquer les désagréments de son attitude pour ceux qui l’entourent. A défaut de mieux, faites “le gros dos” pendant ses périodes noires.