L’expérience de Milgram et la soumission à l’autorité

L’expérience de Milgram, également connue sous le nom de “Soumission à l’autorité”, a été menée en 1961 par le psychologue social Stanley Milgram. Cette expérience visait à étudier la capacité des individus à obéir à des ordres de personnes en position d’autorité, même si ces ordres allaient à l’encontre de leur conscience et de leur propre jugement moral.

L’expérience de Milgram a été réalisée en faisant participer des volontaires à une simulation de “test de mémoire”, où ils ont été assignés au rôle de “professeur” et ont dû administrer des chocs électriques à un autre participant qui était en réalité un acteur et jouait le rôle de “l’apprenant”.

Les chocs électriques devaient augmenter en intensité à chaque erreur commise par l’apprenant, et les professeurs devaient continuer à administrer les chocs même si l’apprenant montrait des signes de douleur et de détresse.

Les résultats de l’expérience ont été choquants, car plus de 60 % des professeurs ont continué à administrer les chocs électriques jusqu’au niveau maximum, même lorsque l’apprenant criait de douleur et demandait à arrêter l’expérience. Les participants ont été poussés à agir contre leur propre conscience et leur propre jugement moral par la simple présence d’une figure d’autorité qui les encourageait à continuer.

L’expérience de Milgram a soulevé de nombreuses questions éthiques et a été critiquée pour le stress psychologique qu’elle a amélioré aux participants. Elle a également eu un impact important sur la compréhension de la psychologie de la soumission à l’autorité et a été utilisée pour expliquer des événements historiques tels que l’Holocauste et les atrocités commises pendant la guerre.

En conclusion, l’expérience de Milgram a été une étude révélatrice sur la façon dont les individus peuvent être caractérisés par l’autorité et les pressions sociales, même lorsque cela va à l’encontre de leur propre conscience et de leur propre jugement moral. Cela souligne l’importance de la conscience de soi et de la réflexion critique sur les ordres et les actions que l’on peut être amené à provoquer sous l’influence d’une figure d’autorité.

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